Écoute l’âme qui chante
Parfois il trille
Sous l’œil du renard
Dans le chant du déclin
Longue attente
Sol dérobé pour une mélodie détournée
Ô paix lointaine qui ne dit pas son nom
Et qui suit le présage.
Ce poème évoque une tension fragile entre le chant de l’âme et le déclin du monde.
La présence du renard — animal rusé, gardien des secrets ou messager trouble — introduit une vigilance, une inquiétude, presque un guet.
Le sol dérobé suggère une perte d’ancrage, une mélodie bouleversée, comme si le chant, au lieu de réconforter, se faisait miroir d’un monde incertain.
Et pourtant, au loin, une paix se dessine — silencieuse, discrète, mais possible.
Elle ne s’impose pas, ne crie pas. Elle suit le présage : elle est intuition, lumière diffuse, promesse ténue d’un apaisement.
C’est un poème qui touche au mystère de la beauté fragile, entre déséquilibre et espoir, entre effacement et pressentiment.
Il est extrait de mon dernier recueil, « Épeler le miracle », publié aux éditions L’Harmattan.
Je prépare ma nouvelle rubrique de podcasts où je lirai mes propres poèmes. Une façon pour moi de partager mes textes autrement, à travers la voix, le rythme et l’émotion... Restez connecté !
Présentation et lecture d'un extrait de mon dernier livre « Épeler le miracle ».
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