Quelques jours après le décès de ma mère, survenu le mois dernier, j’ai écrit ce poème.
Il n’apporte pas de vérité, mais une invitation : regarder la mort autrement. Non pas comme une fin, mais comme un passage, une transformation, vers un infini amour.
J’avoue : j’ai peur de la mort.
Pas seulement de ma propre fin, mais aussi de celle des personnes que j’aime et que j’ai déjà perdues. Cette peur m’accompagne depuis toujours, comme une ombre. Elle devient vertigineuse dans le silence des absences.
Et pourtant, l’écriture m’offre un chemin pour apprivoiser la mort. La poésie devient alors un souffle, une manière de franchir le seuil autrement. Non pas un gouffre, mais une métamorphose.
Sur le plan biologique, la mort est définie comme l’arrêt irréversible des fonctions vitales : respiration, circulation sanguine, activité cérébrale.
En médecine moderne, on parle de mort cérébrale lorsque le cerveau cesse définitivement de fonctionner, même si le cœur bat encore artificiellement.
La science décrit donc la mort comme un point de non-retour, une frontière claire et universelle.
Mais derrière cette définition rationnelle, un mystère demeure.
Un éclair de conscience avant le dernier souffle ?
En 2022, une équipe de neuroscientifiques a observé chez un patient en fin de vie une activité cérébrale inhabituelle : une série d’ondes gamma, associées à la mémoire et à la conscience, est apparue dans les secondes qui ont suivi l’arrêt cardiaque.
D’autres recherches sur les expériences de mort imminente rapportent que certaines personnes disent avoir vu « défiler leur vie », ressenti une paix profonde ou la sensation de quitter leur corps.
Ces phénomènes restent inexpliqués. S’agit-il de simples réactions chimiques du cerveau privé d’oxygène, ou bien de quelque chose qui dépasse nos modèles biologiques actuels ?
La science avance avec prudence. Mais une chose est claire : la frontière entre vie et mort n’est pas une ligne nette, elle est un passage mystérieux.
Les traditions religieuses ont, depuis toujours, cherché à donner un sens à ce seuil. En résumé :
Quelles que soient les croyances, toutes visent à apaiser la peur et à ouvrir un horizon d’espérance.
La science définit la mort, les religions la symbolisent. Mais ni l’une ni les autres n’épuisent son mystère.
C’est là que la poésie entre en jeu.
Elle ne cherche pas à expliquer, mais à donner forme à l’invisible. Elle transforme la peur en image, l’absence en souffle, le silence en lumière.
Pour prolonger la réflexion, voici quelques livres passionnants :
La mort est à la fois fin et passage, silence et souffle.
La science l’explique partiellement, les religions l’accompagnent, mais c’est peut-être la poésie qui permet le mieux de l’apprivoiser.
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