Il y a des livres qu’on lit,
et d’autres qu’on traverse.

Impossible Nuit est de ceux-là : une traversée entre ombre et lumière, un souffle qui parle de nous quand tout vacille, de ce qu’on croit perdu, de ce qui renaît sans bruit.

Ni roman, ni essai, ce livre tisse des images et des émotions qui se lisent comme des éclats de vie. Des poèmes courts, des visions, des haltes.

Un livre à lire lentement… ou à offrir à ceux qu’on aime, juste pour leur rappeler que la beauté revient toujours.

Voici un poème tiré du recueil : 

« Entre deux hémisphères 

Sur la courbe du salut 

Tu balances la providence     

Comme une nymphe

Qui gravit la montagne 

Ou une nue 

Sans scrupule 

Prolongeant la ronde des bataillons

Puisse alors le ciel 

Recouvrir l’espoir                                

Qui vient de poindre »                                  

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(Publié chez L’Harmattan, novembre 2025 – Poèmes & aquarelles)

Derrière le titre : une histoire de lumière

Écrire, pour moi, c’est tenter d’apercevoir une lumière qui ne dépend de rien.
Ce livre en porte la trace : la part d’ombre, la fatigue, mais aussi la résistance du vivant, cette clarté têtue qui s’obstine à renaître.

Impossible Nuit n’est pas un cri, mais une veille.
Une manière d’habiter la nuit sans s’y perdre.

Rédigé dans un moment de deuil et d’épreuve, ce livre est né du besoin vital de respirer encore, d’écrire pour que la lumière reste possible.

Le titre, je l’ai puisé dans ce poème, écrit pendant la nuit, alors que le silence éclaboussait l’instant : 

« Sentir la fourche sur le dos du paradis

Sentiment oublié des époques où la courbe s’endort

Pareil avec la lune

Pareil avec le vent

Pareil avec les étoiles 

Porter la grandeur silencieuse 

Et sentir l’arène légère 

Telle une myriade de battements 

Au détour du rêve

Le transport vers l’impossible nuit

S’arrête demain près d’un nuage »

Les couleurs du silence

Peintre et aquarelliste, Pascale Chervaux explore dans son œuvre la vibration de la couleur, la transparence et le souffle du geste.

Ses aquarelles, présentes tout au long du recueil, ne « racontent » pas les poèmes — elles les prolongent, les respirent.

Chaque image devient une ouverture, un écho sensible, une lumière parallèle.

Une vie libre 

Poète suisse et italien, Vince Fasciani, signe la préface du recueil. 

Son écriture est une ode à la liberté, sans dieux, sans chaînes, sans illusions. 

Sa voix donne au livre un souffle d’insoumission et de tendresse.  

Écoutez ce que dit Vince Fasciani dans « Radio sans chaînes » : « j’ai oublié mon âme au pressing… »

Poème tiré du recueil « Impossible Nuit » :

« Libre 

Prendre la corde 

Attraper le temps sans revenir

Jouir du refrain des couleurs 

Au sommet du mont sans sépale

Lorsque le palefrin brusque sa main

Et saisit l’horizon blond 

Tandis que navigue le prophète

Seul au milieu de la mer »

Pourquoi écrire encore

Parce qu’il reste tant à dire.
Parce que la poésie n’est pas un genre littéraire réservé à quelques-uns,
mais une manière de voir le monde autrement.
Ce recueil est une invitation : prendre le temps, retrouver le sens,
et peut-être simplement… respirer.

« La beauté perce l’espace parmi les vagues vertes, colorées de bruine. »
Extrait d’“À l’aube du renouveau”

Merci pour la lumière

À celles et ceux qui suivent cette aventure depuis le premier recueil,
merci. Votre présence rend ce chemin possible.
Et à celles et ceux qui découvrent Impossible Nuit aujourd’hui :
bienvenue dans cette traversée.

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En guise de dernier mot

« Sur ton épaule se pose le reflet

Dans la même abondance 

Le hasard bourdonne                                                    

Parmi la mélodie des feuilles 

Et le refrain du bisse 

Si remuant

Élevé à la pointe des crêtes 

Entre ombre et flamboiement »

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