Un poème de François Cheng
A découvrir… Et se laisser prendre par l’un des poètes…
Le plaisir de partager avec vous cette image et ce nouveau poème, qui prendra place dans mon prochain recueil. Son titre demeure encore un mystère, mais le bonheur sera de le voir surgir… soudainement.
En attendant, chaque nouveau poème s’ancre dans une image, une vision unique, forte, inattendue. Un instant de beauté saisi au vol.
Celle-ci explose au-dessus du village de Verbier, en Suisse, alors que la lune s’apprête à accrocher le ciel.
Pour ceux qui le souhaitent, voici quelques commentaires en lien avec cette image, qui a inspiré directement mon poème.
Attention, ce sont des impressions personnelles, soudaines, qui ne sont en aucun cas des certitudes. Chacun réagira comme il le veut, comme il le vit ou le ressent.
L’image, pour moi, capture un moment suspendu, entre ciel enflammé et montagnes enneigées. Le contraste entre la lumière chaude des nuages et la froideur des sommets crée une tension visuelle intéressante. Le crépuscule, moment de bascule entre le jour et la nuit, renforce le sentiment de transition, de seuil à franchir, qui résonne avec le poème.
La silhouette sombre du paysage en contrebas, avec ses maisons éparses, donne une sensation de retraite, presque de recueillement, comme si le regard devait s’élever vers ce ciel vibrant pour saisir l’essentiel.
Quant au poème, le début, le « Point de retour » annonce une idée de non-retour, de moment décisif, d’un passage définitif vers un ailleurs. Ce poème semble jouer avec l’espace, le vent, la pierre et le ciel, dans un dialogue où le tangible et l’intangible se confondent.
L’ensemble du poème évoque selon moi une errance entre des vestiges anciens et une ouverture vers l’immensité. Il y a une confrontation entre le mausolée (symbole du passé figé) et le vent, la lune (symboles du mouvement, de l’éphémère).
L’image et le texte se complètent d’une certaine façon : le crépuscule évoque l’entre-deux, la montagne rappelle la force du mausolée, et les couleurs vibrantes du ciel contrastent avec la froideur des pierres et du passé.
Ce poème, donc, raconte quelque chose d’irrévocable, de suspendu, d’un moment où l’on sait qu’il n’y aura pas de retour. Il invite à contempler le monde à travers une fissure, un interstice, où les éléments naturels et historiques se mélangent dans une dynamique à la fois fragile et puissante.
Je prépare ma nouvelle rubrique de podcasts où je lirai mes propres poèmes. Une façon pour moi de partager mes textes autrement, à travers la voix, le rythme et l’émotion... Restez connecté !
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